Les
barotraumatismes
Les
accidents de décompression
INTRODUCTION :
Ce
sont des accidents dus à la pression, lors de la descente ou de la remontée,
qui augmente ou diminue dans certaines
cavités creuses de notre organisme.
RAPPEL :
La
pression augmente lors de la descente et diminue lors de la remontée.
LES BAROTRAUMATISMES :
Nous allons trouver sous forme de tableau
les 06 barotraumatismes avec leurs causes et prévention que nous enseignons à
notre club pour les niveau 1.
|
|
|
|
|
LE
PLACAGE DU MASQUE
(à
la descente)
|
|
|
Pression
augmente, le masque s’écrase sur le visage.
Si
l’on tire dessus, il y a effet de ventouse
|
|
|
Souffler
par le nez lors de la descente pour équilibrer les pressions
|
|
|
SINUS
(à
la descente et remontée)
|
|
|
A
la descente : L’air ne pénètre pas dans les sinus, il y a
un effet de ventouse des muqueuses, empêchant l’équilibre des
pressions.
A
la remontée : L’air ne peut sortir, les muqueuses sont
comprimées contre les os.
|
|
|
Ne
pas plongée avec un rhume.
A
la descente : Remonter un peu pour apaiser la douleur, réessayer
une fois, mais ne pas insister pour éviter des douleurs violentes.
A
la remontée : Redescendre un peu pour diminuer la douleur et
entamer la remontée très lentement.
|
|
|
OREILLES
(à
la descente et remontée)
|
|
|
Le
tympan se déforme sous la pression qui augmente lors de la
descente.
Si
conduit auditif bouché, l’équïpression ne se fait pas
naturellement lors de la remontée.
|
|
|
Équilibre
obligatoire pour éviter la rupture du tympan..
Méthode :
VALSALVA ou BTV (Béance Tubulaire Volontaire par déglutition).
Redescendre
un peu, se forcer à ravaler sa salive, mais surtout jamais de méthode
VALSALVA lors de la remontée.
|
|
|
DENTS
(à
la descente et remontée)
|
|
|
A
la descente : Vide d’air sous un amalgame, infiltration lente
d’air sous pression dans cette cavité.
A
la remontée : L’air se dilate plus vite qu’il ne peut s’échapper,
risque d’éclatement de la dent.
|
|
|
Examen
dentaire tous les ans.
Si
mal lors de la remontée, redescendre un peu et remontée très
lentement.
|
|
|
INTESTINS
OU
COLIQUES DU SCAPHANDRIER
|
( à la remontée) |
|
Air
avalé lors de la descente.
Fermentation
alimentaire.
Dilatation
de l'air non évacué assez vite lors de la remontée.
|
|
|
Ne
pas boire gazeux ni trop de féculent avant la plongée.
Éviter
de déglutir et surtout de ne pas éviter évacuer les gaz lors de
la plongée si douleurs.
|
|
|
SURPRESSION
PULMONAIRE
(à
la remontée)
|
|
|
Impossibilité
d’expiré lors de la remontée.
Blocage
de la glotte.
Malformation.
Crise
d’asthme.
Détendeur
bloqué à l’expiration.
|
|
|
Le
plus important à retenir pour éviter un très très grave accident :
EXPIRER
EN REMONTANT.
|
|

|
|
 |
Le non respect des tables de plongée ou de la vitesse de
remontée prédispose à la formation anarchique de bulles d'azote dans le
corps. C'est ce que l'on appelle l'ACCIDENT DE DÉCOMPRESSION.
Les accidents de décompression surviennent toujours pendant ou après la
remontée, lors d'une plongée en scaphandre autonome. Le mécanisme de
l'accident de décompression découle directement de la Loi de HENRY (voir cours
NII).
Pendant la plongée, les gaz comprimés que l'on respire vont se dissoudre
progressivement dans les tissus. Lors du retour vers la surface, ceux-ci
vont se trouver en sursaturation par rapport au milieu ambiant et il y a donc
formation de micro bulles qui sont naturellement éliminées par le filtre
pulmonaire si la remontée est normale. En revanche, si l'on dépasse les
possibilités d'épuration pulmonaire, les bulles peuvent s'accumuler dans
certaines régions du corps et entraîner de ce fait des troubles très
important. C'est le cas de la remontée trop rapide.
La non observation des paliers entraîne également des accidents de
décompression. En effet, leur but consiste à maintenir le coefficient de
sursaturation au dessous de sa valeur critique, par une élimination progressive
de l'azote dissous durant la descente et le séjour au fond.

COURS
